BZK
Backpack en Patagonie
Dernière mise à jour : 5 juin 2020
En octobre 2017, j'ai été licencié. Heureux hasard, Bastien qui vivait à Buenos Aires a lui aussi pris la porte. Première fois de ma vie que j'avais du temps libre ET de l'argent (grâce à mon parachute doré) pour voyager.
Direction Buenos Aires puis Ushuaïa pour un mois en Patagonie.
Direction la Patagonie sans trop se renseigner, pas trop équipés avec une vague idée de là où l'on voulait aller. La veille du départ, Marion qui hébergeait Bastien à Buenos Aires nous a fait un brief des étapes. Elle insiste pour nous prêter deux duvets, sur le coup on a hésité à les prendre ...

A Buenos-Aires on était comme ça
Arrivés à Ushuaïa, on était comme ça
Quand je pense que j'ai hésité à prendre ma parka et que nous avons failli laisser les duvets à Buenos-Aires.
Le premier mec qu'on a rencontré allait transformer notre voyage. Yannis, guide corse sur le GR20, fan de nature et gros pécheur. C'est lui là
"Quand je vais à Paris, c'est pas pour voir la Tour Eiffel. Rien à foutre des parcs bien balisés, j'ai repéré un petit refuge au bord d'un lac je vous emmène."
Heureusement qu'il était équipé parce que nous n'avions rien. Pas un couteau, pas une gamelle et pas une assiette. En revanche, j'avais eu la bonne idée d'acheter deux bouteilles de champagne à CDG.

Pour la vanne, on a failli mourir de froid la première nuit dans le refuge
Donc de retour à la civilisation, nous avons a acheté une tente. Plutôt que de prendre une Northface bien costaud, notre binôme de prix Nobel a choisi une tente chinoise à 50€ sans se douter qu'elle retenait l'eau et qu'elle était trop petite pour deux

Après deux semaines de camping, ça commençait à tirer un peu la preuve
Mais au bout d'un mois c'était devenu chez nous
Ça commençait aussi à sentir sérieusement le renard dans la tente, du coup on a pris les douches les plus rapides du monde dans les plus beaux endroits du monde
C'était beau
C'était rustique
Mais c'était fort
Ce voyage était incroyable mais beaucoup trop long à raconter précisément, j'ai préféré mettre beaucoup de photos.
Plus important, c'est le premier voyage où j'ai compris que l'essentiel n'est pas ce que l'on voit mais ce que l'on vit.
Merci Bastien, Merci Yannis.